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[19 Janvier 1598 - matin] - Un nouveau cheval de bataille [Terminé]

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Message par Coldris de Fromart Ven 16 Avr - 13:10


Retour à Fromart. Retour à la réalité. Retour aux affaires du royaume. Il rangea les souvenirs de son escapade au manoir du moulin dans un coffret qu’il ferma à double tour. L’heure n’était plus aux sentiments. D’un instant à l’autre, il allait recevoir la fameuse insolente du procès sur qui il n’avait pas manqué de se renseigner. Et des informations, il en avait trouvé. Ici et là, il avait pu constituer un charmant petit dossier sur son compte. Il avait d’ailleurs appris qu’elle possédait quelques beaux pur-sang espagnols, sans doute la seule denrée qu’il affectionnait et qui ne voyageait pas si bien par voie maritime.

De ce qu’il savait également, elle appréciait l’équitation, divertissement qu’ils avaient également en commun de toute évidence. Il avait longuement hésité -et son emploi du temps s’était chargé du reste-, mais après près d’un mois, l’eau avait coulé sous les ponts et les nécessités politiques et économiques s’étaient rappelées à son bon pragmatisme. Il s’était donc décidé à l’inviter à faire plus ample connaissance en ce dix-neuvième jour de janvier, veille de la cérémonie de funérailles d’Édouard dont il devait toujours peaufiner le discours, perfectionnisme oblige.

C’était dans le cabinet de travail donnant sur les jardins qu’il avait choisi de la recevoir, dans un mélange de professionnalisme et d’élégance qui seyait parfaitement à cette rencontre ni parfaitement officielle ni complètement officieuse. De même, il avait soigné sa toilette en conséquence : pas d’argent ou d’or ce jour-ci, uniquement un noir d’encre dont le velours était brocardé d’arabesques et de feuilles noires comme cela se faisait en Italie.  En attendant que Léonilde lui fasse part de son arrivée, il achevait la lecture et l’annotation des dossiers déposés par Alexandre en son absence.

Lorsque son hôte fut signalée, il descendit en compagnie de Valmar et de Léonilde, jusqu’au bureau d’apparat. Méfiance de rigueur, il verrait plus tard s’il congédiait ou non son garde. En attendant, il pénétra de son pas quasi militaire, le bureau qui faisait également office de studieux salon d’ordinaire baigné de lumière, lorsqu’Helios les honorait de sa présence. Il la salua d’un signe de la tête et l’invita à prendre place si ce n’était pas déjà fait.

— Bienvenue à Fromart, Madame. Vous m’excuserez, mais avec toutes vos identités, je ne sais guère plus comment je dois vous appeler. déclara-t-il à peine sarcastique.

— Que puis-je vous offrir de bon matin pour vous désaltérer de cet éprouvant trajet jusqu’en ma demeure ?

Léonilde aura pris les désirs de chacun dans une profonde révérence avant de se diriger vers le dressoir préparé en prévision.

Coldris de Fromart
Coldris de Fromart
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Message par Invité Dim 18 Avr - 23:54

Invité chez, Monsieur le Ministre De FROMART, elle était. Oui oui, toute à fait, Despina avait été invitée au domaine Fromart ! Un bien beau domaine, elle devait lui reconnaître, avec ses douves, sa teinte rosé... Mais beaucoup moins diversement fleuris et boisés, à première vue. Ainsi, le temps se montrant plutôt clément, elle décida de se rendre au domaine du vicomte, sur son palefroi favoris : Bucéphale, un "Cartujano" gris - que l'on pourrait croire blanc de loin - de Jerez de la Frontera.

Leandro l'avait nommer ainsi, car il croyait qu'il l'aiderait à accomplir de grandes choses pour l’Espagne. Despina avait trouvé ce nom ridicule, trop long, et surtout pas très espagnole. Quand on le lui a ramené, ce nom était le plus beau de tous... Dame Despina donc, s'approchait du château en amazone complet, soit autant au niveau des vêtements - chemisier et jupe longue blanche en laine noble, veste cintré en brocart noir : damas noir rehaussé de dessin broché d'or - qu'au niveau de la posture d'équitation, sa crinière rousse au vent.

Ainsi fut-elle dirigée des son arrivée au bureau d'apparat, ou elle arqua un sourcils, un léger sourire narquois se dessinant sur son visage. pourquoi ? L'arrivée du ministre entouré de ses... "garde du corps" ? Bon, évidement, elle n'ignorait pas qu'en tant que ministre, il fallait ce qu'il fallait, mais bon. Elle avait elle-même confier une autre tâche à Winston - Même si celui-ci avait insisté pour l'accompagner, comme à l’accoutumé - mais elle ne voulait pas que ce chère Coldris, croit qu'elle peur de lui à cause de leur, "Petite accrochage" ? Ce qui n'avait pas été pour rassurer ce pauvre Winston, après même en tant qu'homme libre, il restait son employé. La voilà donc seule, face aux 3 hommes, dont le ministre qui la salua d'un geste de la tête, auquel elle répondit de sa plus élégante révérence. Ce qui la fit encore plus sourire, c'était sa petite pique, à laquelle elle répondit espièglement :

- Merci Monsieur le ministre. Ô ne vous excusez pas, au moins vous avez l'embarras du choix - et toujours dans ce même sourire amusé, mais aussi charmeur - j'avoue parfois m'y perdre moi-même - Au vu du 23 Décembre, ce n'est pas si faux...- appelez-moi donc juste, Dame ou Doña Despina, à votre convenance.

Cependant, il est vraie que d'annoncer "Doña Despina Cordélia O'GOWAN y DIEGUEZ, comtesse de Midlothian et Marquise de Jerez" prends un certains temps. Ayant prit place sur un siège, jambe croisé l'une sur l'autre, main l'une sur l'autre sur un genou, elle continue de lui sourire, toujours curieuse de cette invitation. Elle a donc, à la demande de celui-ci, la décence voudrais qu'elle ne commence pas avec un verre de vin, dés le matin, alors elle lui réponds, profitant de l'occasion pour brisé la glace la première :

- J'aurai effectivement besoin, d'un petit coup de fouet, je vous remercie. Ce sera un brandy, ou un whisky je vous prie - Le recevant, elle ne fait alors que, le tenir en main, à hauteur de sa poitrine - c'est un bien beau domaine, que vous possédez-là Monsieur le Ministre, j'avoue qu'il n'a d'égale que votre prestance. J'ose cependant supposer, que son excellence, ne m'a pas fait demander, uniquement dans le but de partager un verre ?

Le verre, s'est réchauffé un petit temps dans sa main : cela aura participer à libéré quelques peu l'arôme, le goût du breuvage. Elle portera alors le verre à hauteur de ses lèvres, mais ne fera que humer l'odeur de celui-ci en fermant les yeux, cette senteur fruité, ce bouquet... Elle revient à Coldris, plongeant son regard d'argent, dans celui azuré du ministre, trempant à peine ses lèvres, juste de quoi les humidifiés, afin de juste en sentir le goût. Cela sans lâcher le regard de son excellence, avant de reprendre :

- En quoi puis-je donc être utile à l'empire, ou à vous, plus personnellement ?

Parce qu'il était essentiels, de différencier les deux. Il travaillait peut-être pour l'empire, il en était même le 3e homme, mais il n'était pas l'empire. Il y avait bien là le citoyen, l'agent du gouvernement, le ministre, mais dans tous cela : un homme, un homme de pouvoir certes, mais un homme.

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Message par Coldris de Fromart Lun 19 Avr - 12:35


Elle était donc venue seule ? Étonnant. Ou plutôt devrait-on dire intéressant. Il congédia Valmar en lui murmurant quelques paroles dans l’oreille. Il fronça les sourcils puis leva les yeux au plafond. Les ordres étaient les ordres, il les suivrait scrupuleusement quand bien même il pouvait les trouver étranges. Enfin... quand on servait Coldris de Fromart, il fallait être prêt à tout, et cela, il avait eu l’occasion de le vérifier au cours des années de service qui s'étaient écoulées. C’est donc dans une confiance mutuelle qu’il quitta le salon après s’être incliné devant la Dame du procès.

De toute évidence, elle ne semblait guère lui tenir rancune de l’incident du Palais de justice, puisque c’était d’un sourire qu’il déchiffrait parfaitement qu’elle lui répondit. Étant donné qu’il tenait l’espagnol en sainte horreur, le choix fut vite fait la concernant.

— En ce cas, c’est un plaisir de faire -ou devrais-je dire refaire- votre connaissance, Dame Despina. déclara-t-il en s’inclinant cette fois-ci de façon tout à fait convenable, regard brillant de malice puis s’assit à son tour, face à elle.

Léonilde prit les désirs et se tourna vers le dressoir afin d’effectuer le service. Il opta pour un vieux whisky tourbé, rapporté par Monsieur Sarkeris et « oublié » en fond de cale quelque temps comme il en avait l’habitude. Une petite merveille que le vicomte aimait tout particulièrement et dont il ne doutait pas que la Dame soit friande aux vues des informations dont il disposait. Il en versa donc dans deux verres de Murano d’une pureté incroyable qu’il apporta dans la minute, une fois la carafe rebouchée avant de s’éclipser à son tour.

Coldris acquiesça à la mention du domaine. Il songeait surtout en l’instant à lui faire rencontrer le Comte de Monthoux, qui ne manquerait pas de l’impressionner lui et son château plein de merveilles, avide qu’elle semblait d’architecture et de décoration. Pour sa part, ce n’était qu’une bâtisse comme une autre. Il accepta cependant poliment le compliment.

— Je vous remercie, je crains néanmoins que ma défunte épouse n’ait emporté son élégance et son raffinement avec elle. il jeta un regard au dehors avant de revenir sur sa flamboyante invitée j’en délaisse bien souvent l’esthétisme face au pratique et l’on y ressent sans doute l’absence d’une présence féminine en ces murs.

Verre en main, il attendit qu’elle ouvrit le bal -politesse oblige-, tout en l’observant humer les effluves, en connaisseuse qu’elle semblait au moins être. Semblait, car le vicomte était bien placé pour savoir qu’il était si aisé d’en jouer.

— Ceux qui me connaissent diraient qu’il est fort rare que je n’invite une femme que dans l’unique but de lui offrir une dégustation de whisky. répondit-il avec une charmante espièglerie tout en lui laissant tirer les conclusions qu'elle souhaiterait.

Après tout sa réputation n’était plus à faire à Braktenn, alors pour quoi s’en cacher ? Les on-dit courraient les rues depuis qu’il courait les jupons des jolies Braktennoises. Il lui adressa un petit sourire avant de porter finalement le verre à ses lèvres, sans non plus briser ce contact visuel qu’elle semblait lui réclamer.

— Je ne doute pas que vous puissiez être utile à Notre Empire ou même à Notre Bon Roi, mais c’est à titre personnel que je vous ai fait mander en ce jour. il marqua une petite pause ménageant son effet avec une certaine gourmandise. J’ai entendu dire que nous avions une passion commune : les Andalous. Et je vous laisse bien volontiers les hommes en question. Ce sont en effet les chevaux qui m’intéressent. conclut-il avec humour en s’autorisant une posture plus décontractée dans son fauteuil tapissé de motif feuillu.

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Message par Invité Lun 19 Avr - 14:21

Quand le vicomte la salua une 2nde fois, elle s'inclina elle-même de nouveau, un sourire amusé, à quoi elle avait répondu : 

- Plaisir partager.

Alors avec plaisir, comment dire... Ce matin même, avant son départ, elle était encore prête à amener "sa chaise sur-mesure" à Coldris... Une belle chaise en bois de cèdre, au siège rembourré couvert de cuir, brodé de fils d'or "Son excellence Coldris" avec des petites roulette à dorure au quatre pattes... Heureusement - Comme d'habitude... - il y avait eût Winston. Qui avait cacher, jeter le premier siège - Oui, il y en a eût 3... - mais à force de persévérance - et de prière... - il eût raison de la mauvaise farce de la Donna. Ce matin...

En fait, elle avait fait un travail sur elle-même de son côté, et ce qu'elle avait cru décelé chez Coldris lors du procés : cette expression, cette subite mélancolie... Ce qu'elle avait elle-même pu ressentir. Le ministre ne fit que le confirme, en précisant le détails manquant : l'être perdu, avait été son épouse. La déclaration de celui, changea presque son visage un cours instant avant qu'elle ne puisse se reprendre, elle ne pu laisser échapper un très sincère :

- Ô... Mes condoléances - Le reste, elle le comprenait tellement - cela reste tout de même, une propriété assez bien entretenu.

Quand à sa répartie première, sur les raisons de l'invitation de la Donna, elle comprit à quoi il faisait allusion. Ils jouaient tous les deux, plus ou moins, au même jeu depuis que leur conjoint respectif s'en était aller sans eux. C'est donc avec avec un haussement de sourcils caractéristique, et un sourire narquois, qu'elle répondit toujours aussi succinctement :

- Je m'en doute - suivi d'une petite gorgée de ceux Whisky, pas mauvais du tout, qu'elle ne pu que félicité - aussi excellent, que son propriétaire.

Oui, bon, petit jeu de mot excellence/excellent hein... On va passe là-dessus - Hum hum... - donc ils poursuivirent du moins Coldris, sur du plus concret : les chevaux ! Notant donc, que ce n'était pas "l'Empire" qui l'avait fait mander, mais bien "l'homme". "J’ai entendu dire que nous avions une passion commune : les Andalous." et pas que celle-ci semblait-il entre : entre le travaille acharner de ce qu'elle avait apprit, la compagnies du sexe opposés dans leur temps de loisir, la verrerie et les vêtements italiens, voilà maintenant les chevaux - sans oublié les liquides de bon gôut, hein - autant de passions et point communs - Oui, bon, on évitera peut-être de parler de la perte de leur conjoints respectif aussi - elle répondit alors, toujours avec le sourire, mais un léger vague à l'âme, qu'elle apaiserait avec une autre gorgée de Whisky :

- J-je, je vous remercie, de me laisser les hommes, mais... Au niveau des hommes espagnoles, j'ai déjà donné - petite gorgée donc, ça brûle, mais certes moins que les souvenirs... - je suppose donc, que vous avez entendu parler, de mes chevaux - dit-elle d'un sourire plus franc - ce sont effectivement, des andalous, tous comme mon palefroi à l'exterieur. Plus précisément des "Cartujano" de Jerez de la Frontera. J'en avais fait venir 3 couples, par bateau. Pour leur éviter, un trop long trajet en mer, je les ai fais transité par le Portugal, jusque Djerdan. Cependant, l'une des jument morte en mer, et son étalon... Simplement dérobé. Forte heureusement pour moi, Bucéphale, l'étalon avec lequel je suis venu à vous, à eût un poulain avec l'une de mes juments l'année dernière - ses brilles alors qu'elle en parle - ayant assisté à la mise bas, ce fut un merveilleux moment.

Elle s'arrête un moment, nostalgique de ce moment. Elle avait aider, à donner vie - même si c'était pour un poulain... - c'était le poulain de Bucéphale, le poulain de Leandro, son poulain... Elle reprit alors, plus sérieuse :

- Je suppose que si vous m'en parlez, c'est qu'il y a une affaire. Vous souhaiteriez peut-être acquérir un de mes chevaux, ou peut-être procéder à une saillit entre nos étalons ou juments respectif ?

La question et les options, était poser.

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Message par Coldris de Fromart Mar 20 Avr - 12:55


Vingt-deux ans qu’elle avait quitté ce château. Le temps passé vite lorsqu’on y pensait. Alduis avait six ans, Bérénice quatre. Il avait presque l’impression que tout ceci s’était déroulé dans une autre vie. Et d’un certain point de vue c’était le cas. La grande question était de savoir combien il avait déjà eu de vies. Après sa mort, il avait fait place nette par besoin de changer d’air et de respirer. Il avait bien assez de fantômes autour de lui pour ne pas vivre avec certains au quotidien. Alors on pouvait le dire, le domaine ne ressemblait plus vraiment à celui qu’elle avait connu. Il inclina paisiblement lentement la tête à ses condoléances.

— Cela fait bien longtemps désormais. Ma fille était haute comme trois pommes à cette époque et désormais elle est elle-même mère d’un petit garçon.

L’ironie voulait qu’Adéis eût précisément l’âge de Bérénice au moment des faits. Une parfaite symétrie, mais il n’avait pas à s’inquiéter, elle semblait avoir hérité de sa santé de fer et non des faiblesses maternelles. Une épreuve que son invitée avait semble-t-il traversée également. Il garda cela dans un coin de son esprit tandis que Léonilde leur apportait un verre de whisky, qu’elle eut l’air de trouver à son goût autant que sa répartie.

— Vous me flattez autant que l’ambassadeur qui me l’a offert, Dame Despina.

Il leva son verre d’un sourire mi-amusé mi-enjôleur en guise de remerciement puis évoqua finalement la réelle raison de sa présence en son domaine. Les équidés. Quant aux Espagnols, il lui laissait volontiers les hommes et même les femmes. Ce pays ne l’avait jamais réellement attiré exception faite de leurs chevaux. Il remarqua son embarras à la mention des hommes, ce qui corroborait donc ses suppositions et diverses informations recueillies.

— Je comprends parfaitement. Je dois avouer que j’ai toujours préféré les Italiennes aux Espagnoles. Sans doute une volonté inconsciente de retourner aux sources...

Pensif, il décida de s’éclaircir les idées tandis que l’on revenait au sujet de cette visite. Il acquiesça à la mention des détails fournis. Le problème était effectivement toujours le transport. Les chevaux transitaient incontestablement moins bien que le whisky, le champagne ou même l’opium. Malheureusement, il n’y avait guère d’autre choix pour les importer. Au moins, avec Sarkeris, on ne risquait pas de lui dérober quoi que ce soit en mer, c’était généralement plutôt l’inverse qui se produisait. Il opina derechef avec sérieux notant au passage ses yeux encore brillants d’émotion à la mention de la mise bas. Lui-même attendait toujours cela avec une certaine excitation, de là à verser une petite larme, sans doute pas. Toutefois, il avait en face d’elle une femme et de ce qu’il savait, elle avait une certaine fibre maternelle encore inexploitée pour des raisons qui lui échappaient.

— Je n’ai pas eu le plaisir d’apercevoir votre jument, mais si vous le souhaitez, nous pourrons visiter mes écuries, un peu plus tard, qu’en dites-vous ?

Une nouvelle petite gorgée inonda à nouveau chaleureusement son palais de ses notes tourbées avant qu’il ne reprenne :

— Votre sens de la déduction ne vous fait cependant pas défaut. C’est bien pour faire affaire que je vous ai convié en ce jour. Je suis ouvert aux propositions, mais pour tout vous dire c’est une requête bien particulière que j’ai à vous soumettre. C’est pur caprice de ma part, mais…. il marqua une petite pause puis reprit voyez-vous, à cette époque j’avais un étalon andalou à la robe noir de jais du nom d’Alkaios, une brave bête à laquelle j’étais terriblement attaché. J’ai eu une belle descendance de sa part, dont ma jument actuelle grise pommelée, Ambrosia, malheureusement, je n’ai plus eu le plaisir d’en retrouver un noir. Oh j’ai conscience que cela est fort rare, à plus juste titre chez les Espagnols mais si vous aviez possibilité de m’aider à satisfaire ce désir purement sentimental, ce serait avec joie. Je reste cependant fort curieux de découvrir, ces fameux chevaux si exceptionnels que vous avez en votre possession et je n’exclus pas de compléter mes écuries en ce sens.

Il y avait dans son entourage, une petite luciole qui avait bien besoin de cours d’équitation avant de pouvoir l’accompagner à la chasse. Bien entendu, elle pourrait à sa guise utiliser le cheval de son choix, mais l’envie de lui offrir une monture à la fois belle et docile pour son anniversaire s’était invitée dans ses projets futurs. Or c’était là, l’une des grandes qualités des Andalous et la raison pour laquelle il les préférait de loin aux pur-sang arabes : ils étaient bien moins nerveux et nettement plus fiables.


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Message par Invité Mar 20 Avr - 20:46

Despina écoute, entends, le bref indice circonstanciel du décès de son épouse. Il avait lui au moins eût, de quoi se raccrocher... Plus qu'un titre, des terres, et un cheval. Quelque chose de bien plus précieux, des enfants. Il fallait qu'elle évacue cela son esprit ! Il le fallait, car Winston, n'était pas là pour ramasser les morceaux ! Il le faut, il faut être forte... Tellement usant.

Son petit jeux de mot cependant, paru plaire au ministre. Très bien, c'était déjà cela, une affaire conclu dans une bonne entente, c'était toujours mieux. C'était sans compter, qu'il semblait lui partager ses goûts, en matière d'amantes ? Elle en haussant un sourcils d'étonnement. Ils préférait les Italiennes, alors qu'elle s'était gavé éprise de beaux italiens et séduisants jeunes italiens. Rien que d'y penser, ça la rendait... Toutes chose. Encore un nouveau point commun entre eux, décidément. Elle ne put que répondre avec des yeux de biches, un sourire coquin aux lèvres avant de lentement trempé celle-ci dans son verre :

- Ces Italiens, ces viles séducteurs...

Vile, vile, attention ma cocotte, c'est quand même toi qui les a chopper en première hein. Alors qu'ils entraient dans le vif du sujet précisant succinctement :

- Un étalon, Bucéphale - Pas que la bête s'en serait offusqué, s'il l'avait entendu, mais bon - et ce serait avec grand plaisir.

Ils plongeaient effectivement, dans le vif du sujet, tellement profondément et vivement, qu'elle en eût un pincement au cœur : le poulain de Bucéphale, semblait faire partie de ses rares équidés, dont parlait le ministre - Bon, il était encore gris foncé, mais elle avait bonne espoir qu'il deviennent tout noir... Avant - Décidément, tous ces points commun qui s'enchaînait, avec l'attachement sentimental à un cheval qui s'additionnait, s'en était... Malaisant ? Non, pas forcément malaisant, ce n'était pas le mot, mais elle semblait tellement le... Comprendre ? - Il manquerait plus, qu'il ait les même motivation qu'elle... - Despina gardait cependant une réserve, oui. Les douleurs lancinantes de son coeur, dans certaines circonstances la rendait méfiante, ou fragile. Ici, elle connaissait la réputation du ministre, et au contraire de sa rencontre avec Dame Aliénor il y a quelques jours, ou elle s'était effondré - Winston heureusement là, pour la ramener à la réalité - c'était de la méfiance - voir paranoïa, certains dirait - peut-être que tout était orchestré ? Peut-être jouait-il de potentiels informations qu'il aurait-eût sur son compte ? Une sournoise manipulation de sa fragilité émotionnel, afin d'arriver à ses fins ! Elle reste un moment interdite. Il avait pourtant l'air, si sincère... Comme bon nombre saligauds s'étant jouer d'elle !

L'alarme avait sonné, elle devait rester prudente, elle était sur un terrain miné - selon elle -peut-être même, était-il en train de se venger, de sa maladresse du procès... Il n'y avait pas qu'elle, en ces lieux, qui était connu pour tenir tenacement rancune, et le faire payer cher ! Prise au piège ? Peut-être... Despina mue. Sa fragilité, devient son masque, et comme toujours avec celui-ci, elle joue avec le feu, car si elle ne fait pas attention il lui collera de nouveau à la peau, et elle sombrera...

- Ô comme je vous comprends, je suis moi-même, très attacher à Bucéphale. C'était l'étalon de feu mon époux... Mort, au combat - Et comme elle se haïssait, d'utilisé la mémoire de Leandro ! Mais il fallait bien, continuer à jouer le jeu, non ?... - la guerre, n'est que promesse illusoire, et résultat fatalement réaliste - Déclare-t-elle, versant pourtant une larme sincère, mais elle continue comme de rien, séchant sa larme comme on en sèche une du à une poussière - mais, comme je vous le disais, et quel coïncidence, le poulain de mon Bucéphale est né : noir, ou du moins gris sombre, le vétérinaire à bonne espoir qu'il deviennent noir que la nuit, mais je ne pense pas - Menteuse ! Non, non... Elle ne pouvait s'en séparer ! Elle espérait bien qu'il soit noir, mais là maintenant ce serait plutôt l'inverse - Mais... Il n'a que quelques mois, et n'est pas encore été tout à fait sevré. Cependant, l'autre couples, est constitué d'un étalon bais, au poitrails tout aussi impressionnant que celui de Bucéphale, et la jument est aussi grise. Toute fois, je puis faire jouer mes relations, afin qu'ils fassent l'impossible pour son excellence. Car rare, ne veut pas forcément dire introuvable - Accouder lascivement, sur le côté droit de son siège, haut un sourcils assuré, sourire au lèvre, un gorgée et elle reprends - C'est pour cela, que mes clients m'adore. Car il m'arrive à de rare moment, de sortir de ma zone de confort, et de chercher à dénicher, ce qu'il ne peuvent eux-même... S'ils y mettent le prix, cela va de soi. Soyez donc assuré, votre excellence, que si pur sang espagnol noir il y a, dans mes relations - Féline, elle le lui murmure presque, dans un souffle chaud et d'une voix suave - il est à vous.

En espérant, qu'il ne quémandera pas après "son" petit poulain. Puis elle réfléchie, que faire si cette recherche prenait du temps, il était bien de promettre des choses, mais ce que c'est aimait par-dessus tout, c'est qu'elle ne promettait pas en vain. Ainsi, elle eût une idée, toute fois des plus simple : donnait d'elle-même - Nah, pas dans ce sens là... - en prêtant son Bucéphale ? Non, Alizée plutôt. Il avait bien donné vie à un potentiel poulain noir, il pourrait peut-être le refaire ? Peut-être, mais  ce serait probablement plus long que la recherche de cette rareté sombre... Mais c'était une option comme une autre. Elle reprit donc, jouant avec son verre, regardant le restant de liquide danser entre ses doigts, d'une voix toute aussi charmeuse :

- Il y a aussi, les voies naturelles. Je puis concevoir de, vous prêtez, Alizée, la jument de Bucéphale : Pour quelques saillit - Elle le regarde du coin de l’œil - si elle a donné naissance, à un poulain potentiellement noir une fois - elle se rassit confortablement, convenablement - elle pourrait le refaire, car cela semble dans son sang - Subitement... Quel horreur... C'était comme prostitué Alizée au profit de Bucéphale et du poulain ; Oui, c'est bizarre dit comme ça, mais... C'est Despina ; ses lèvres tremblent un très cours instant, alors qu'elle dégluti le plus discrètement possible  - L-le temps, d'une recherche, approfondie. Vous ne pouvez être, que gagnant, puisque vous auriez potentiellement 2 pur sang noir, au lieu d'un.

C'était le mot d'ordre "potentiel", mais tous sauf "son" poulain. Pas celui-ci, pas celui de Bucéphale... Pas celui de Leandro.

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Message par Coldris de Fromart Mer 21 Avr - 14:02


Ah les Italiennes, oui, il aimait les italiennes. Une tout particulièrement avait qui il avait sur traverser les années et avec qui le plaisir des retrouvailles étaient toujours renouvelées. En même temps, il suffisait que la Florentine lui murmure quelques paroles dans sa langue au creux de son pavillon pour lui faire dresser l’oreille et hérisser les poils de sa nuque. Il ne pouvait qu’acquiescer dans un sourire entendu à ses dires. Et dire qu’il avait bien failli s’y installer définitivement. Il n’arrivait toujours pas à déterminer si le choix qu’il avait fait avait finalement ou non été le bon. Il avait gagné et perdu des deux côtés, et bien évidemment il ne saurait jamais l’issue de ce choix délaissé.

Pour l’heure, ce qui l’intéressait surtout c’était les fameux chevaux espagnols de son invitée. Bucéphale. Comme l’étalon noir d’Alexandre le Grand donc. Voilà qui était pour le moins intéressant et ne manquait pas de lui rappeler son regretté Alkaios qu’il avait dû abattre des suites d’une déplorable maladie. Il arqua légèrement un sourcil en la voyant interdite, le regard perdu dans le vague durant un bref instant. A quoi pensait-elle donc ? Une gorgée de whisky plus tard, il n’était pas sûr d’avoir élucidé la question, mais quelque chose lui semblait avoir changé. Une intuition. Comme un léger souffle sur sa nuque. Ce fut avec une attention renouvelée qu’il l’écouta aborder le sujet. D’abord la Guerre, disciple de la Grande Faucheuse qui avait fauché son époux comme tant d’autres. C’était le jeu malheureusement, de cette vaste partie d’échecs qu’il jouait en permanence. Il fallait que des pièces tombent parfois pour remporter la partie. De temps à autre, il remuait de la tête, la laissant poursuivre sa tirade sans manquer son jeu de séductrice affirmée. Il aurait presque cru pour un peu qu’il y avait une autre jument désireuse d’être montée. Il esquissa un sourire aguicheur qui remonta jusqu’à ses espiègles prunelles bleu sérac avant de prendre à son tour la parole dans ce même ton chaleureux.

— Et Dieu sait que j’aime les femmes entreprenantes ! fit-il taquin avant de reprendre plus sérieusement Quant à la guerre, je me réjouis que son résultat en soit réaliste, il n’y aurait rien de pire pour nos hommes que de tomber pour des fantasmagories.

Il marqua une petite pause avant de se pencher en avant pour poser une main compatissante sur son genou tandis que son regard accrochait le sien.

— N’ayez crainte, je ne compte pas vous spolier de l’étalon de votre défunt époux ni même de son poulain, quand bien même il soit si prometteur.

Il se recula finalement, pour retourner sagement à sa place.

— J’aurais moi-même bien du mal à me séparer de la descendance mon Alkaios. Les liens du sang, c’est important. Et je dois confesser une certaine faiblesse à ce sujet. Aussi, je comprends parfaitement que vous ne soyez pas prête à me le céder.

Dame Despina lui proposa alors de faire saillir sa jument. C’était une idée en effet, il avait bien  un second étalon que lui avait donné Alkaios : Chronos, à la robe gris fer. Le Vicomte fronça légèrement les sourcils face à son malaise, ne voyant pas réellement où se trouvait le problème. Après tout, il était fort commun de pratiquer des échanges de saillies. Était-elle en train de projeter son reflet par procuration dans son propre cheval, peut-être ?

— J’ai une autre proposition à vous faire : que diriez-vous de me céder votre jument dès que votre poulain sera sevré? Bien sûr, je reste ouvert aux propositions que vous pourriez me faire, si par miracle l’un de vos contacts disposait d’une telle bête. il ponctua ses propos d’une petite gorgée dont il fit cesser le tournoiement dans le fond de son verre D’autre part, de quel tempérament sont vos autres chevaux ?

Coldris de Fromart
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Message par Invité Sam 24 Avr - 1:02

"Et Dieu sait que j’aime les femmes entreprenantes !" cette phrase, précédé de ce sourire. Etait-ce une invitation ? C'était peut-être trop tôt pour en conclure. Après tout, il n'y a pas si longtemps ils aurait sans doute pu s'étriper l'un l'autre, avec élégance et raffinement... Quand à "il n’y aurait rien de pire pour nos hommes que de tomber pour des fantasmagories" n'est-ce pas ce qui arrivé à Leandro, pour l'espagne, la Reine, pour l'église catholique... Il disait que c'était pour leur avenir. Quel avenir, à présent ?

En revanche, quand celui s'approcha pour toucher son genou, quel surprise. Ces mots, elle les écoutait, mais ils semblaient irréel comme-ci l'espace d'un instant, le ministre avait lu dans son esprit. Elle l'écouta encore, et malgré la sensible compassion, compréhension même, émanant de ce geste, de ces mots dit à propros... Démuni, elle se senti démuni. "Les liens du sang, c’est important." il avait tellement raison, et cela ne valait effectivement pas, que pour les chevaux. Une faiblesse disait-il... Une confession, d'une faiblesse, de la part de ce grand personnage, craint de tous et... Devait-elle vraiment lui faire confiance ? Elle sentait pourtant sa méfiance envers lui s'étioler. Tous ce qu'elle pu dire, baissant la tête à "Aussi, je comprends parfaitement que vous ne soyez pas prête à me le céder" dans un souffle, un souffle de soulagement, de libération, tout doucement :

- J-je vous r'merci.

Une faveur en somme ? Coldris de Fromart ne céder rien gratuitement, cela lui restait toujours en tête. Aussi lui proposa-t-il une "autre solution" que la sailli d'Alizée, son acquisition. Lui vendre Alizée donc, voilà qui revenait quelques peu dans ses cordes de négociante, mais elle devait aussi penser au bien être de son poulain avant l'argent. A la meilleur de façon... De séparer la mère et le poulain. Si elle chipotait encore sur ce détails, il dirait qu'elle est de mauvaise foi. Qu'elle n'est pas fair play, ne faisant pas preuve de la même compréhension que lui envers lui. Elle gardait après tout Bucéphale et son fils, il fallait être bonne joueuse, et ce n'était... Que des animaux. Auquel elle s'était attacher, mais des animaux quand même. C'était mieux que de la "prostituée", elle... Elle la faisait acquérir, adopter en quelques sorte, par quelqu'un d'autre.

Elle si bavarde en affaire, était devenu si silencieuse. Du silence, il en fallait pour mettre de l'ordre dans ses idées, réfléchir à la meilleur procédure pour : Pégase ? Pourquoi pas ? Elle s'occuperait du petit pégase et de son sevrage progressif. Il avait encore que 6 ou 7 mois, elle attendrai au moins encore 3 à 4 mois. Elle avait son idée, il ne lui resterait plus que qu'à complété, avec la réponse à la question de son excellence :

- Sourire au lèvres, son assurance retrouver - Très bien Monsieur le ministre, affaire conclu. Je vous propose donc, de vous cédez Alizée, dans un délai maximum de 3 à 4 mois. Délai au cours duquel je m'engage à tenter vous trouvez, votre perle rare. Je repasserai afin de convenablement coucher sur papier, sur arrangement. Pour ce qui de mes autres chevaux, ils sont comme tous pur sangs espagnoles : d'une docilité sans pareils. Ô ils ont bien leurs différences, Brighton - le nom d'un des amis et employé de son père Bryant, comme un oncle - a penchant pour les carottes, que je ne m'explique pas. Mon jardinier en perd la tête, il en est fou. Je lui répète alors souvent "Brighton, tu n'es pas un âne, mais un cheval, comporte-toi comme tel" - déclara-t-elle en riant - cela dit, c'est le plus travailleur. Quand à Maria - Sa défunte gouvernante à l'hacienda DIEGUEZ - c'est un esprit libre, comme Alizée, mais tout aussi douce et paisible. En fait, il est déjà arrivé que l'on me rapporte une "amitié" avec un chien, celui de notre palefrenier. Je n'ai pas voulu y croire, jusqu'à ce que je le vois de mes yeux - fit-elle avec de grands yeux étonné - ce cabotin, chevauchant presque ma jument, se prélassant sur le dos de celle-ci - dit-elle en riant de nouveau, avant qu'un air triste ne la prenne, et après un soupir las - Pourquoi, ne pouvons-nous nous entendre aussi bien, entre êtres-humains.


Parce que certains, veulent ce que d'autres ont. Quand il l'ont eût, il la jette comme-ci elle n'avait jamais rien valu... Et cette "chose", elle meurt dans l'ombre, alors que ses proches disparaissent. Sans aucune raison, sans aucune explication... Ils ne valaient rien, ils ne valaient maintenant, encore moins que rien... Elle se disait souvent que les jeux de pouvoirs détruisent, mais elle y participait. Elle le savait, un jour elle en paierait le prix, fut-il de sa vie, mais pas avant d'avoir atteint son objectif...

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Message par Coldris de Fromart Mar 27 Avr - 10:52


A ses remerciements, il acquiesça sobrement de la tête tout en retournant à bonne distance, afin de lui laisser retrouver son espace vital autant que son esprit. A en juger ses paroles bégayantes, elle était encore transportée de ses derniers mots et des émotions générés. Il en était presque lui-même étonné de découvrir une personnalité si fragile et presque trop facilement accessible pour gérer des affaires dans un monde d’hommes.

Il s’empressa de développer son offre qui consistait en l’achat de sa jument. Pourquoi se contentait d’une saillie lorsque l’on pouvait la garder pour soi ? Il aurait tout le loisir au cours des prochaines années de retenter l’expérience et il savait être joueur. Il adorait ce frisson que générait l’excitation de la découverte. Les chevaux n’avaient qu’un seul poulain, contrairement aux chiens. Une seule chance que la nature le dote des caractéristiques qu’il espérait. La représentation parfaite de ce qu’il considérait comme sa philosophie de vie : une part de décision et une part d’incontrôlable qui le faisait tant pester et frémir.

Entre-temps, la négociante avait retrouvé toute sa contenance et sa prestance. Elle annonça l’affaire conclue et son sourire s’étira. Trois à quatre mois c’était raisonnable et il n’y avait aucune urgence lorsque l’on patientait depuis trente ans. Et qui savait si elle ne trouverait pas ce cheval tant espéré d’ici là ? Il prit ensuite note des différentes particularités de ses chevaux, ne manquant pas d’étouffer un petit rire en écho au sien. Un esprit libre, en revanche cela correspondrait parfaitement au tempérament de sa petite luciole.

Ces histoires d’amitiés improbables et de chiens lui rappelèrent instantanément celles de son fils. Entre Alexandre qui faisait plus que se prélasser sur son dos et le molosse zakrotien de Dyonis qu’il avait fini par adopter… A cela Alduis aurait surement répondu à provocation qu’après tout, lui aussi était un chien, et cette idée, aussi étrange qu’elle puisse être, le fit sourire.

—Certains y arrivent très bien, je vous rassure. Regardez donc notre roi si bien entouré. Je prendrai la jument.

Mais il était déjà temps d’aborder un sujet plus épineux et de parler à argent, car tous ces beaux chevaux avaient bien évidemment un coût.

—J’imagine que vous ne me ferez pas de cadeau pour mes beaux yeux ? demanda-t-il avec un sourire charmeur.


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Message par Invité Mar 27 Avr - 18:04

Son commentaire sur les relations humaines, avait fait réagir le ministre, mais la seule mention du roi... Lui fit répondre instinctivement, un court instant, le visage sombre, d'une voix exaspéré et aussi sèche qu'une branche morte, un :

- Mwoui...

Suivi l'improbable : elle cale au grosse gorgée du whisky restant, cul-sec, d'une seule traite ! Elle sourcils à peine, alors que son regard reste planter dans celui de son excellence. Avant de reprendre :

- ...à votre guise excellence.

Arriva donc, sembla-t-il le moment de "régler les comptes". "vous ne me ferez pas de cadeau pour mes beaux yeux ?" Comment décrire cette expression, alors qu'elle recommençait à jouer, à faire danser le peut de liquide qui restait dans son verre, encore toujours en soutenant le regard sérac vicomte : malicieuse, taquine, féline, c'était comme un chatte observant de loin un oiseau... Haussant un sourcils, elle se mordille un coin de sa lèvre inférieur. Elle pense, à cette fameuse chaise... Cette si magnifique chaise...

Après c'est vrai, il fallait être franc et véritable : il avait de beaux yeux bleus... - Mais Despina ! Voyons ! - Cadeau ? Oui, bien sûr... Elle faisait alors le calcule : 1 jument andalouse pur-sang, ayant potentiellement donner naissance à un étalon noir + une autre jument, de même type + les ressources qu'elle investirait pour lui trouvait sa perle noir, sachant qu'avec 2 juments, il multipliait par 2 c'est chances et elle... Cadeau donc ?

- Un cadeau dîtes-vous ? - reprit-elle suavement, poursuivant sur le même timbre - Si, vos yeux n'ont d'égale que votre prestige, votre excellence, cela ne serait pas convenable - la voix plus basse - vous feriez des jaloux - petite gorgée lente - Imaginez, monsieur le ministre : avec 2 juments, et un délai dans lesquels je vous propose de vous trouvez votre perle rare, tous cela à mes frais, je crois pouvoir dire que vous multipliez, au moins par 3, vos chances d'acquérir - Elle le murmure presque - Alkaios 2nd du nom - plissant les yeux, toujours aguicheur - et moi ? Qu'est-ce que j'y gagne, dans tous ça, mise à part une petite compensation financière, sachant que je me dépossède de mes 2 seules juments à votre profit ?

Bah ça, c'était une très bonne question, et là dans une position tout élégamment lascive - ça existe ça ? Elle l'a inventée ! - elle attends sa réponse. Si c'était possible, on l'entendrait même ronronner... Miaou ?

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Message par Coldris de Fromart Mer 28 Avr - 16:37


Le moins que l’on pouvait dire c’est que la mention du roi ne suscitait pas en elle une ferveur déplacée. Au contraire, toute la chaleur de sa voix semblait s’être évaporée en même temps que les vapeurs éthyliques la conduisant à l’alimenter du reste de son verre whisky. Sans un mot, Coldris se leva pour aller chercher lui-même la carafe et servit son invitée.

— Je vous en prie, vous semblez en avoir besoin. Je serais bien fort mauvais hôte si je ne pourvoyais pas à vos désirs élémentaires.

Lui-même compléta le sien afin de l’accompagner. Toute négociation aussi agréable soit-elle devait se solder par un prix. Et il doutait certainement que ses beaux yeux ne suffisent à lui obtenir un beau rabais. Quoique. A en juger la façon dont elle le léchait du regard, il y avait sans doute moyen d’en jouer un peu. Si l’on pouvait joindre l’utile à l’agréable, il n’allait pas s’en priver après tout. Que disait Thierry déjà ? Que c’était fort dommage de ne pas manger un poisson qui sautait directement dans son assiette.

Et sous certaines conditions, on ne pouvait pas lui donner tort. Elle papillonnait des cils en jouant de sa mélodieuse voix de sirène. Lui ne faisait que sourire à chacune de ses phrases tout en sirotant son whisky.

— Il y a un juste un petit problème, ma chère amie entama-t-il avec espièglerie vous n’avez jamais dit que cette seconde jument donnait du noir et je n’en ai pas la moindre preuve. Votre calcul est donc erroné.

Quant à ce qu’elle attendait, il jaugea la position des plus langoureuses dans laquelle elle s’était installée. Il haussa un sourcil, circonspect mais néanmoins amusé.

— Vous comptez réellement terminer cette négociation ailleurs ? Je jurerai à vous voir que vous attendez un paiement d’une tout autre nature.
Il leva son verre avec malice avant de reprendre une gorgée. Puis quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit à la volée.


   
Adéis, 4 ans & Léonilde, 61 ans

Après avoir quitté le salon, Léonilde avait cherché le petit Adéis. Les ordres qu’il avait reçus pour cette entrevue étaient clairs. Le vicomte lui avait spécialement demandé de les rappeler à la gouvernante qu’il trouva en compagnie du jeune garçon qui jouait aux chevaliers.

— Élisabeth, Messire de Fromart vous rappelle qu’il reçoit une dame de qualité ce matin et qu’il ne souhaite être dérangé sous aucun prétexte. Il vous conjure donc de surveiller son petit-fils en conséquence.

Adéis leva les yeux vers l’intendant du domaine. Une dame de qualité ? Oh ! C’était surement l’amoureuse de grand-père qui revenait ! Il avait entendu sa mère en discuter avec une autre dame l’autre jour. Oui, c’est vrai, il n’aurait pas dû écouter aux portes, c’était mal. Il n’avait pas pu résister et il s’était confessé dès qu’il l’avait pu. Alors que les chevaliers s’attaquaient en bataille rangée et que Lancelot venait de mourir héroïquement pour la douzième fois, il se demandait à quoi pouvait ressembler la princesse de grand-père. Pouvait-elle être plus belle que sa mère ? La campagne de Mondragon prit fin par la victoire des forces du Royaume de Vermouvant et l’espiègle rouquin fut déterminé à entreprendre une nouvelle mission d’espionnage.

— Est-ce que vous voulez bien jouer à cache à cache avec moi, maintenant ? demanda-t-il innocemment

— Bien sûr, mais tu restes à l’étage. Tu as entendu Léonilde, n’est-ce pas.

Il acquiesça vivement.

— Vous comptez jusqu’à cinquante et je vais me cacher !

Et la voix égrena les chiffres tandis que le petit-fils prenait habilement la poudre d’escampette. Sans un bruit, il glissa le long de la rambarde de l’escalier et sauta hors du pilastre. Il écouta aux portes. Rien. Il entra dans la bibliothèque. Des voix lui parvenaient. Oh, ils étaient dans le bureau d’apparat. Adéis s’approcha de la porte. La serrure était haute… Il voulait regarder à travers le petit orifice. Peut-être qu’il apercevrait la dame en question ? Il se hissa sur la pointe des pieds en s’appuyant sur la poignée et… elle s’enclencha, le faisant basculer en avant, tête la première sur le parquet.

— Adéis ! s’exclama la voix glaciale de son grand-père
— Je…. Pardon… Je…
Il baissa la tête, penaud.
— Qu’est-ce que tu fais ici? Ne devrais-tu pas être avec Elisabeth ? demanda-t-il sèchement
— Je cherchais Alexandre pour jouer. Je pensais le trouver ici et …

Il leva les yeux, les joues rosies de sa maladresse. Le regard sévère de son grand-père le força à interrompre son mensonge.

— Je voulais voir si elle était plus belle que maman  avoua-t-il en se pinçant les lèvres.


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Message par Invité Mer 28 Avr - 18:50

La température ? Chaude, à souhait. Alors qu'elle l'avait regarder la servir, de nouveau "Je serais bien fort mauvais hôte si je ne pourvoyais pas à vos désirs élémentaires" ses "désirs élémentaires" hein ? - Oooh Despina ! Tu es incorrigible ! Un peu de tenu ! - ils semblait se jauger, au lieu de se juger, l'un et l'autre, qui irait le plus loin, qui aurait... Jusqu'au bout ? Mais quel "bout", quel finalité ? Car une aucune des déclaration suivante du ministre, ne le décidé, mais au contraire : augmenté la température de la salle, ou peut-être juste la sienne ?

"vous n’avez jamais dit que cette seconde jument donnait du noir et je n’en ai pas la moindre preuve. Votre calcul est donc erroné" il jouait sur les mots et les circonstances, mais ne se démonta nullement, répondant mielleusement :

- Et vous avez tout à fait raison, aucune fausse promesse promet - sourit-elle - mais les calules - pour parler de "probabilités" - de la nature, sont parfois si capricieuse, que ce pourrait finalement être l'autre jument, qui vous donne ce que désirait tant.

Ce qui finalement, bizarrement - Oui, TRÈS bizarrement... - allait bien avec ceci "Vous comptez réellement terminer cette négociation ailleurs ? Je jurerai à vous voir que vous attendez un paiement d’une tout autre nature." Haussant de nouveau sourcils, après s'être de nouveau mordillé un coin de lèvres, un sourire coquin se dessina :

- Ô votre excellence, vous me gêné - menteuse ! - ma conscience professionnelle me l'interdit. Forte heureusement, les clients ne reste pas des clients éternellement.

Les premiers tuyaux d'incendie ont été inventé par le néerlandais Jan Van Der HEIDEN en 1672 : en cuir souple, assemblés tous les 15m, grâce à des raccords en laiton. Nous ne sommes pas en 1672, et il fallu quelques chose, ou quelqu'un de bien plus efficace pour éteindre la rouquine incendiaire atteignant bientôt son point de fusion "Adéis !" avait retenti, suivant le bruit de l'ouverture d'une porte du bureau ! S'en était même suivit le bruit d'une chute, celui d'un enfant. Un petit enfant. Il était tomber, il semblait si petit, il était tomber, s'était-il fait mal ? - Calmer, Despina... - Alors que Coldris questionnait le petit, Despina été déjà auprès de celui-ci, à genoux, inquiète :

- Ô j'espère que tu ne t'ai pas fais mal, tu n'as rien ? - Entourant celui-ci de son bras, elle lui dit avec un sourire - ce n'est pas grave mon garçon, il n'y a que moi et monsieur ici.

Elle, frotte doucement le bras du petit rouquin... Un petit rouquin, au cheveux bouclé. Comme pour bien le rassurer, que ce n'était pas grave, alors que celui-ci justifia de nouveau, sa petite irruption inopinément "Je voulais voir si elle était plus belle que maman" ainsi dont, c'était de la curiosité, une curiosité enfantine, bien légitime pour son âge, qui amusa la jeune femme. Quel âge, pouvait-il bien avoir ? 4, 5 ans ? Et elle l'observait, elle... Le contemplait, et... 4, 5 ans, petit, roux... "Je voulais voir si elle était plus belle que maman"... D'une voix douce et "maternelle" elle réponds :

- Ô mon petit, sache une chose. S'il y a bien des hommes, qui me trouve belle, je...

"Je ne suis pas ta maman. J'aurai voulu, tu aurai tellement pu" pensa-t-elle. Elle caresse les cheveux du petit caressant, alors que ses lèvres tremblote légèrement. Il aurait pu... Ou elle aurait pu... Pourquoi, elle n'avait pas voulu savoir ? Pourquoi, il ou elle, l'avait quitter ? Aimait-il/elle déjà son père, plus qu'elle, pour le rejoindre si tôt ?

- ...P-personne, n'est... Plus belle, que ta mère. C'est - une larme perle alors sur sa joue, alors qu'elle continue à le "consoler" ? En frottant doucement son petit bras - la, plus belle, maman, du monde.

Elle n'en avait aucune idée, mais déjà ses propres souvenirs d'enfance, lui revenait en mémoire, et ses différentes observations de mère de leurs enfants... Autant pour un homme, son épouse était - supposément, pour les plus fidèles... - la plus belle femme du monde, autant pour un enfant c'était la même chose. Même s'il se posait la question de la comparaison, c'était par pur curiosité... Une curiosité, un bonheur, dont elle était privé. Tant d'amant pourtant, après Leandro. Pour à la fois l'oublié, ou le retrouvé... Mais rien.

La Doña en oubliait même, qu'elle était à genoux sur le parquet, près du petit. Elle en avait même oublié... Tout. Coldris, les juments, la nature... La nature. Elle mourrait... Adeis donc, une petite arme redoutable, s'était planté dans son cœur.

- A-Adeis donc, c'est un bien jolie prénom.

Quand l'image d'Irène d'Aubeville, comme tant d'autres mère lui revint en mémoire. Leur regard surtout, à croire qu'elle était une voleuse d'enfant... Pourtant, elle avait ouvert "Hope Mansion". Elle aurait bientôt plein d'enfant, plein... Même si, ce ne seront jamais les siens. C'était pourtant, tellement bon, de le sentir tout près d'elle... Tout ce qu'elle avait, son empire entier, n'aura pas autant de valeur. Il fallait qu'elle réagisse... Pourquoi n'avait-elle pas accepter la venue de Winston avec elle ! Quel idiote ! Si elle continuez ainsi, elle effraierait à coup le petit angelot... Mais encore un peu, encore tout petit peu...

La jeune femme serre le petit contre elle, pourquoi ?! Elle a cédait ! Non, ça va être encore plus dur, comment fera-t-elle avec une multitude de ces petites bouilles ! Et ses larmes qui ne cesse de couler... Il fallait se faire violence ! Encore ! Toujours... Allez Despina, lâche-le, desserre ton étreinte, de ce petit bout roux... Force-toi ! Tu ne va pas en mourir, pas aujourd'hui, pas encore...

Une main posé sur l'épaule du petit, elle sèche ses larmes de l'autre, mais continue à lui sourire, et se voulant rassurante :

- Ô... Ne t'inquiète pas, pour moi. Je... Je pleure, tous l'temps. Comme la plupart des filles - rit-elle... Jaune - T-tu... - Est-ce judicieux, de lui dire, qu'elle lui fait penser à quelqu'un qu'elle à perdu, pour le rassurer ? - tu devrais, retourner voir, cette Elisabeth ? Elle, doit s'inquiéter. Monsieur le ministre et moi, allons... Continuer, notre discussion.

Très franchement, là, maintenant, elle n'en avait absolument pas envie. Tous ce qu'elle souhaitait à cet instant, c'était se terrer dans sa chambre à Edenia... Comme ce 23 Décembre.

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Message par Coldris de Fromart Sam 1 Mai - 22:28





Adéis, 4 ans

Il avait côtoyé suffisamment de femmes durant toute sa vie -et ses carnets en étaient témoins- qu’il savait parfaitement reconnaitre ce qu’il se cachait derrière cette petite lueur scintillante. Il prenait d’ailleurs un malin plaisir à en tester les limites, choisissant judicieusement chacun de ses mots. Les mots avaient cela de formidable qu’ils recelaient de plusieurs sens suivants le contexte ou même la façon dont ils étaient prononcés. Jouer avec était indubitablement l’un de ses passe-temps favoris.

Elle tentait d’argumenter en faveur de sa jument. C’était parfaitement légitime. Après tout c’était son métier de négocier, il aurait été fort déçu du contraire, cependant, elle allait devoir faire bien mieux que cela pour la convaincre.

— Je pourrais supposer être le roi. Cela ne fait pas de moi le roi jusqu’à preuve du contraire. Qui plus est cette jument n’est pas pour moi alors cela m’est bien égal qu’elle donne ou non du noir. Comme je vous l’ai dit, seul son tempérament compte.

Plus que sa conscience professionnelle, elle avait surtout fait étalage de ses atouts de charme jusqu’à présent. Après tout, c’était une femme, il était normal qu’elle utilise ce dont la nature l’avait dotée pour faire affaire dans un monde d’homme. Du fond de son fauteuil, il prenait un plaisir non dissimulé à observer son petit manège. Était-ce le whisky qui commençait à lui donner de discrètes couleurs ? Il en doutait. Léonilde avait peut-être fait charger la cheminée en bois, mais il en doutait également : l’homme était connu pour sa gestion économe et rationnelle du domaine. Il était curieux de savoir jusqu’où elle irait, car lui, savait déjà qu’il jouerait la partie pour la remporter et pour cela tous les coups étaient permis jusqu’à l’échec et mat. Il était d’ailleurs en train de déplacer son prochain pion lorsqu’une tornade rousse fit une entrée fracassante. Son cher petit-fils ! Coldris fronça les sourcils et le réprimanda, même si, il devait l’admettre, la raison de sa présence était d’une candeur enfantine absolument délicieuse. Il n’eut pas vraiment le temps de poursuivre puisque son invitée s’était littéralement jetée à terre pour s’enquérir de son état.

— Je vais bien Madame. Je suis désolé de vous avoir interrompu. C’était très impoli de ma part et je sais que la curiosité est un vilain défaut. se repentit doucement Adéis en fixant les chevrons du parquet. C’était drôle quand même que chaque lame soit unique…

Puisque la dame ne semblait pas vraiment en colère, il osa relever timidement le regard pour croiser le sien -évitant soigneusement celui de son grand-père-. Elle passa une main entre ses boucles sauvages et il se sentait… déstabilisé par ce qui était en train de se passer. Elle était triste ? Pourquoi pleurait-elle. Adéis se figea. Elle avait raison maman était beaucoup plus belle. Parce que maman était belle comme un soleil lorsqu’elle lui parlait. Il n’osait pas répondre quoi que ce soit parce que tout ce qui se passait n’était pas logique ou normal. Il osa croiser le regard de son grand-père en quête d’un avis quelconque et comme il l’aperçut hocher doucement, il se détendit légèrement.

— Oui, merci Madame. Pourquoi vous pleurez ?

Il ne voulait pas la rendre triste. C’était surement parce qu’il avait dit qu’il voulait savoir si sa maman était plus jolie. Les tentacules s’enroulèrent autour de lui et il se retrouva pressé contre sa poitrine. C’était à ça que ça ressemblait les krakens des histoires de tonton Sark ? Il essaya de bouger la tête, mais il était complètement immobilisé. Mais le pire c’était qu’il sentait toute sa détresse et qu’elle l’entrainait dans son royaume abyssal. Les bras le long de son petit corps, il cherchait quoi faire pour retourner à la surface. Qu’aurait fait son papa ? Ou sa maman ? Il tapota son dos -enfin aussi loin que sa main pût aller-. C’est ce qu’elle faisait quand il était très triste ou qu’il avait peur. Finalement, il fut libéré et elle essuya ses larmes dans une trainée de maquillage. Pourquoi elle souriait alors qu’elle pleurait ? C’était comme voir le soleil en même temps qu’il pleuvait. Sauf qu’il n’y avait pas vraiment d’arc-en-ciel.

— Ma maman aussi elle pleure, parfois, le soir, quand elle est toute seule, mais elle est très forte. C’est pas grave de pleurer. Tout le monde pleure. Moi aussi je pleure parfois, même si je suis un redoutable pirate.

Coldris avait préféré observer de loin ce qu’il se déroulait. Il était toujours attendri de voir à quel point ce petit pouvait se montrer si compréhensif pour son âge. Si seulement Virgil pouvait être là, il serait si fier de lui. Il eut un petit pincement au cœur en pensant à son défunt ami, mais ce n’était rien à côté de ce que venait de dire Adéis. Imaginer Bérénice versant ses larmes dans l’obscurité la plus totale, loin de la jovialité qu’elle affichait quotidiennement lui fit l’effet d’une glaciale lame qui le transperça. Il déglutit péniblement et chassa ses pensées d’une lampée de whisky. Ce n’était pas le moment de penser à ce genre de choses.

— Elle doit croire que je suis très bien caché. répondit-il en riant puis il s’inclina -comme on lui avait appris-.

— Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour vous avoir dérangé et espionner. Et aussi fais pleurer. Je vous souhaite une excellente journée Madame. Grand-père.

Et Adéis repartit. Coldris se leva et se dirigea vers la porte qu’il verrouilla d’un tour de clé.

— Je suis navré de cette interruption. J’aurais dû prendre des précautions supplémentaires. C’est un petit garnement, mais il est bien difficile de lui en vouloir.

Il passa une main dans le creux de ses reins et la raccompagna vers le salon qu’ils avaient quitté.

— Je m’en veux terriblement de vous avoir mis dans cette situation, s’il y a quoi que ce soit que je puis faire pour y remédier, ce sera de bon cœur. il se pencha à son oreille et murmura Soyez sans crainte, je garderai le secret.


Coldris de Fromart
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Message par Invité Dim 9 Mai - 0:25

"Ma maman aussi elle pleure, parfois, le soir, quand elle est toute seule, mais elle est très forte. C’est pas grave de pleurer. Tout le monde pleure. Moi aussi je pleure parfois, même si je suis un redoutable pirate." Un petit bout adorable, dont les paroles l'attristèrent au sujet de sa maman. Comment pouvais-t-on avoir idée de pleurer, avec un petit bout choux pareils ? Chacun avait ses chagrins secret, hanté sans relâche par les fantômes de son passé... La mention qu'il était un redoutable pirate, eût au moins l'effet de la faire rire brièvement. Qu'il était doux, d'avoir un enfant...

- Ô voyez-vous cela, quel honneur monsieur - lui-avait-elle répondu.

Elle regarda ensuite le petit pirate, s'en aller vers d'autres passionnantes aventures. Loin d'elle. Tant est si bien, qu'elle était restait par terre, à genoux. Coldris venu fermer cette maudite porte ! Qui avait ouvert par la même occasion, celle de  ses souffrances cacher, dévoilé à la face du 3e homme du gouvernement, avec lequel elle était en pleine affaire ! Quel honte... Quel humiliation...

"Je suis navré de cette interruption. J’aurais dû prendre des précautions supplémentaires. C’est un petit garnement, mais il est bien difficile de lui en vouloir" le pire, c'est qu'il avait raison. Quand il la prit lentement, doucement aux de ses reins... Quel sensation étrange, cette douceur, cette sensation d'être soutenue, portée ?... "Je m’en veux terriblement de vous avoir mis dans cette situation, s’il y a quoi que ce soit que je puis faire pour y remédier, ce sera de bon cœur." quoi donc ? Elle y cherchait elle même un remède, depuis tant d'année... Elle chercher et trouvait toute sorte d'affaires, de négociations, de compromis de... Mais ne dit-on pas, que c'est le cordonnier le plus mal chaussé ?

Puis, à la suite de "s’il y a quoi que ce soit que je puis faire pour y remédier, ce sera de bon cœur" se penchant à son oreille, il lui murmura "Soyez sans crainte, je garderai le secret" ils étaient si proche, ses yeux plongeant dans ceux ministre, cette proximité, cette détresse, se besoin... Sa main gauche trouvant lentement le chemin du visage, de l'homme, Coldris De Fromart. S'hypnotisait-il mutuellement ? Etait-ce réciproque ? Son regard argenté plongeait dans l'océan Sérac De Fromart, ou remontait-elle lentement, grâce à lui, de ses abysses ; La nymphe flamboyante attirant lentement le navire de sa main, vers les rives de ses lèvres jusqu'à présent abreuver, de seules vagues cruelles de ses larmes... Celle-ci ne se décélèrent alors, que pour susurrer comme le chant des sirènes :

- Ainsi, soit-il.

Et Despina, connu Coldris.

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Message par Coldris de Fromart Lun 10 Mai - 22:31


Ils avaient quitté l’austérité du bureau d’apparat pour le confort d’une chambre et la rigueur du salon pour la douceur des draps de soie d’orient. Une fois délesté de sa robe noire et de sa chemise, il avait eu tout le loisir de découvrir ce qui se cachait dessous… Et quelle surprise ! Entre le M des esclaves qui ornait sa peau (et qui expliquait ce manque cruel d’étiquette) et les diverses cicatrices qui zébraient son dos… Ce n’était pas vraiment ce qu’il avait l’habitude de trouver en déshabillant une femme. Pourtant, il ne fit pas la moindre remarque. Il était de toute façon fort mal loti lui-même et se gardait bien de retirer sa propre chemise. Tout juste avait-il remonté ses manches. C’était bien l’avantage d’être homme, il n’avait guère l’utilité de tout retirer et pouvait bien s’en accommoder. Fort heureusement d’ailleurs, elle n’avait pas particulièrement insisté et il avait rapidement dévié son attention vers d’autres plaisirs.

* * *

Toujours allongé dans le lit, il ne cessait de songer à ce M. Une esclave affranchie donc. Ce qui remettait en perspective certaines choses puisqu’il était désormais évident qu’elle n’appartenait pas à leur monde. À la question « qui », ce n’était plus qu’une question de temps. Il avait suffisamment d’information pour découvrir le restant. Pensif, il caressait sa chevelure rousse en observant la tenture pourpre de son baldaquin. Le moment était venu d’élucider un mystère qui le taraudait depuis bon nombre de jours désormais. Il déposa un baiser sur le sommet de son crâne puis rompit le silence.

— Une question ne cesse de me harceler depuis que j’ai entendu votre nom au procès. Il me semblait le connaitre, mais je n’arrivais pas à savoir où. Finalement, quelques jours plus tard tout est remonté à la surface. Ce nom… Mc Dan… C’est votre nom de jeune fille ? J’ai connu une Mc Dan au palais, il y a bon nombre d’années.

Il se redressa sur son coude.

— Je suis navré mais, je crains de ne point pouvoir trouver le sommeil tant que je n’aurais pas la réponse et vous n’avez sans doute pas envie de m’occuper tout ce temps. déclara-t-il mutin avant de poser finalement sa question quelques secondes plus tard

—  Auriez-vous un quelconque lien de parenté avec cette jeune femme ?

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Message par Invité Lun 17 Mai - 12:43

Et voilà, comment ont finissait parmi les d'un homme au femme, si puissant soit-il, à cause de la faiblesse de son cœur. Elle devait cependant avouer, que Fromart senior, malgré son âge, alors qu'ils s’enivraient de volupté drapé de soie oriental, avait encore de beau reste. Rançon de l’expérience de toute une vie ? Elle a apprécia donc cette, vigueur, à ça juste valeur, avec un plaisir non dissimulé.

***

Voilà, parlant de plaisir, elle espérait que lui aussi avait apprécier ce petit autant qu'elle, et qu'il n'aurait pas été déçu. Après tout, c'est ce qui compte le plus selon elle, dans l'exercice de ce type d'activité. Qu'ils se soient apprécier mutuellement.

Évidement, elle était consciente que certains de ses petits secret cacher, avait été dévoilé. Pourtant, quel importance à ce moment précis elle se prélassait encore un peu dans ce baldaquin, avec de lent mouvement, soie la recouvrant à peine.

Lui, caressait ses longs cheveux de feu, ses yeux de biche toujours fermer. Un baiser vint se déposer sur son front... Il allait se passer quelques chose. Elle aussi, avait une certaine expérience, rare était les amants qu'elle avait eût, qui 'embrasser à cet endroit précis : il la rassurait - ou pensait le faire - oui, mais pourquoi ? Peut-être à cause de ce qui venait de ce passer entre eux ? Elle attendit cependant sans bouger, sans ouvrir les yeux. La réponse à ses interrogations ne tardant pas à arriver.

"Une question ne cesse de me harceler depuis que j’ai entendu votre nom au procès. Il me semblait le connaitre [...]" effectivement, la jeune femme ouvrit soudainement les yeux, comme percuté par le retour à la réalité "Finalement, quelques jours plus tard tout est remonté à la surface" quoi donc ? Aurait-il connu Mérine ? "Ce nom… Mc Dan… C’est votre nom de jeune fille ?" Elle frémit, il avait certainement assez entrevue Merine - Ou... Peut-être plus... - pour retenir leur nom, et faire le rapprochement avec elle, ce qui ne tarda effectivement pas à se confirmer "J’ai connu une Mc Dan au palais, il y a bon nombre d’années" un étrange frisson, parcouru alors tous son corps, alors que le vicomte se redressait sur le coude, sans doute par recevoir sa réponse en face. Et cette excuse mutine... Alors qu'une larme solitaire et traîtresse coula, du coin de son œil droit.

Et la question fatidique "Auriez-vous un quelconque lien de parenté avec cette jeune femme ?" alors, prenant une des mains de Coldris, dans les siennes, elle la pose sur son buste en fermant les yeux, feignant un léger sourire :

- Vous... Vous seriez surpris, votre excellence, des choses que j'ai dû apprendre... - sa respiration tréssaute, un cours instant, au souvenir du Lupanar de Djerdan... - Pour, occuper un homme. Et, pas forcément... Par envie - Elle déglutie difficilement, mais garde les yeux fermer, même si cela n'arrête pas ses larmes, elle ne semble pas pleurer, mais elles ruissèlent tout de même - je suis, consciente, que vous devez vous posez, bien plus de question... Que mon simple lien de parenté, avec cette jeune femme. Et, j'en ai bien un... - Elle fini par ouvrir lentement les yeux, diriger vers la tenture pourpre, mais comme regardant au ciel - Elle, elle se nommait, Merine, et... Cette jeune femme, c'est... C'était... M-ma, ma g-grande sœur - Là oui, elle se met à sangloter - e-elle, elle est, morte. M-ma soeur, est, m-morte... Mes parents, sont parents mort... Ils sont, tous, mort...

20 ans... 20 ans, et c'était aussi frais que : le décès de Leandro...

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Message par Coldris de Fromart Lun 17 Mai - 16:44




Il n’avait pas pu manquer l’effet qu’avait produit sa question sur la femme qui se trouvait à ses côtés. Ces paupières subitement ouvertes qui laissaient présager qu’elle devinait la suite, ce léger frémissement. Une larme roula le long de sa joue qu’il rattrapa du bout de son index. Il savait désormais qu’il avait visé juste. Quelle que soit sa réponse. Ce qui ne l’empêchait pas de l’écouter avec une profonde attention alors même qu’elle déposait sa main sur sa poitrine tout juste contre son cœur. Sous la peau tiède et moelleuse qui s’étendait sous sa paume, il pouvait sentir tout le trouble qui l’agitait.

Vous... Vous seriez surpris, votre excellence, des choses que j'ai dû apprendre…Pour, occuper un homme. Et, pas forcément... Par envie

Surpris ? Il en doutait sérieusement. Soit elle le sous-estimait, soit elle le méconnaissait fortement. Il fréquentait suffisamment les bordels pour savoir ce qu’il s’y passait avec une précision des plus fines quand bien même lui-même ne s’adonnait pas à toutes les extravagances que l’on pouvait y trouver. Sans parler du fait qu’il avait bien vu la marque laissée par le fer. Or, il fallait être bien naïf ou aussi droit que le baron de Frenn pour s’imaginer que les esclaves féminines n’étaient achetées que pour changer les draps sans jamais s’y installer. En attendant, les larmes continuaient de ruisseler et il ne pouvait plus les arrêter d’un simple geste.

je suis, consciente, que vous devez vous posez, bien plus de question...

Il aurait été bien curieux de savoir à quelques autres questions elle pensait. En temps normal, il l’aurait certainement interrompu avec son interrogation, mais elle semblait tant avoir besoin de se confier qu’il la laissa poursuivre en silence, se contentant de dégager de sa main libre les mèches rousses qui venaient se coller contre sa peau humide. Son regard gris se perdit dans le ciel de lit pourpre.

Elle, elle se nommait, Merine, et... Cette jeune femme, c'est... C'était... M-ma, ma g-grande sœur

Merine. Oui, il se souvenait de son nom et plus vaguement de ses traits. Il se remémorait surtout du regard quasi en amouraché du roi pour sa maitresse aux yeux dépareillés. Oh de toutes ce n’était pas la plus originale du lot, mais c’était incontestablement une belle femme. Et puis, il fallait dire que son excentricité avait surtout crû avec les ans. Une éternelle insatisfaction qu’il partageait avec son souverain à d’autres niveaux.
Sous ses sanglots, sa main se mit à tressauter sur sa poitrine. Il referma ses doigts autour des siens pour lui offrir le maigre soutien qu’il pouvait avant de caresser son front d’un sourire apaisant.

— C’était une jeune femme tout à fait charmante et d’une grande bonté du peu qu’il m’eut été donné de la côtoyer. Elle a disparu si soudainement.

Il lâcha sa main pour passer son bras dans son dos et la basculer contre son torse alors qu’il se laissait retomber contre le matelas de plume.

— Je me souviens à l’époque que les couloirs murmuraient les termes d’assassinat. Il y avait bien failli avoir une vague de panique à l’idée qu’un assassin puisse se terrer dans l’enceinte du palais.



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Message par Invité Mar 25 Mai - 20:43

"C’était une jeune femme tout à fait charmante et d’une grande bonté du peu qu’il m’eut été donné de la côtoyer. Elle a disparu si soudainement" pour sûr, pour en faire cette description, il l'avait effectivement côtoyer, mais à cet instant, plonger dans les souvenirs de sa défunte sœur... Elle ne pouvait rien, comme paralysé.

Effectivement, Merine avait certes son caractère, mais c'était une gentille fille, charitable, qui aimait à allumer les hommes à loisirs, sans jamais aller plus loin. Jusqu'à ce Gérald, ou elle s'y brula les ailes... Elle était seule au monde, orpheline de tout... Elle lui en voulait. Elle en voulait à Merine, à qui elle voulait tant ressembler. Elle en voulait... Elle lui en voulait, tellement...

Pourtant, elle son corps se mettre en mouvement, sans qu'elle le veuille, trop faible pour aller à son encontre... La voilà, blotti contre lui. C'était si bon, tant de réconfort, de douceur, cette force, ce soutient... Et si, elle restait ainsi, s'ils restaient ainsi "Je me souviens à l’époque que les couloirs murmuraient les termes d’assassinat." à ses mots, les yeux de la jeune femme s'ouvrir encore plus, ses pupilles se dilatant. "Il y avait bien failli avoir une vague de panique à l’idée qu’un assassin puisse se terrer dans l’enceinte du palais" quelques chose à l’intérieur d'elle, semblait s'être réveiller. Une lueur, un lumière, non. Un feu, un brasier.

Petits geignement de contentement, tout en douceur, elle redressant à son tour sur coude, ses tombant en cascade, une mèche rebelle au milieu du visage. Elle "joue" bout des doigts, à dessiner abstraitement, mais délicatement, subtilement, sur le torse du Vicomte.

Haussant un sourcils, elle plonge ses yeux argentés, dans ceux de son excellence. Comme un météore ou la foudre, tombant à la surface d'un océan calme... Que pouvait-il bien savoir, de toute cette histoire ? Tous ce qu'elle pu dire, dans un souffle chaud, sa température remontant lentement :

- Assassinat, dîtes-vous ?

Les "couloirs" avait semblait-il, eût leur langue bien pendu. Que savait-il ? Que pouvait-il en dire ? Que c'était-il passer ? Elle se sentait presque littéralement embrasé de l'intérieure. "une vague de panique à l’idée qu’un assassin puisse se terrer dans l’enceinte du palais" sa main glissant, lentement, comme un serpent sournois du torse jusqu'au visage de Coldris, caressant alors les lèvres de celui-ci, elle distille le miel des siennes sur celle du ministre, pour reprendre doucement, toujours lui souffler ses mots comme une bise chaude :

- Mais vous, vous êtes Coldris De Fromart, et rien ne vous effraie, n'est-ce pas ? - un baiser, et elle se rallonge sur lui - Vous n'êtes pas, aussi faible que moi. Qui, aurait-donc pu, s'insinuer dans ce palais. Pour quel raison ? Qui oserai s'attaquer, à Coldris de Fromart, ou... Quelqu'un d'autre, de ce palais. Pour quel raison ?

Avait-elle poursuivi, en continuant à jouer sur le torse viril de celui-ci. Évidement, dans ce "quelqu'un", elle voulait bien sûr dire : Merine.

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Message par Coldris de Fromart Jeu 27 Mai - 10:54




Alors qu’il évoquait la maitresse royale, Coldris avait placé l’ancienne esclave dans ses bras. Il ne pouvait pas voir son visage, mais sentir lui suffisait pour savoir. Jusqu’à ce qu’elle se redresse et ne commence à tracer des spirales imaginaires sur sa chemise. Un moyen comme un autre de calmer l’agitation de son esprit. Il eut un sourire compatissant en croisant ses prunelles d’argent qui brulaient d’un feu sauvage.

- Assassinat, dîtes-vous ?

Il ne se donna pas la peine de répondre. Elle savait parfaitement ce qu’elle avait entendu. Il se contenta d’accrocher son regard dans le sien, sans ciller. Il eut tout le loisir de percevoir les questions et autres hypothèses se bousculer sous son crâne alors que sa main remonter à son visage, puis ses lèvres. Il baisa chacun de ses doigts avant de libérer la place pour sa bouche caressante.

- Mais vous, vous êtes Coldris De Fromart, et rien ne vous effraie, n'est-ce pas ? souffla-t-elle

Un étrange sourire se dessina faisant écho à ses yeux bleus madré. Il lui rendit son baiser et empoigna ses hanches.

— Peur? Je loue mes ennemis. Aussi nombreux soient-ils, ils sont la preuve vivante que j’ai accompli de grandes choses. Je me lève chaque matin avec la fierté de voir le soleil se lever et de me dire qu’hier encore j’ai été bien plus malin qu’eux. Un homme ne devrait craindre que l’absence d’ennemis.

Il souffla un petit rire. Que croyait-elle ? Qu’elle dictait les règles du jeu ? Elle faisait erreur. Personne ne commandait Coldris de Fromart. Et ce n’était pas parce qu’il entrait dans son petit jeu qu’il en était dupe. Il voyait bien qu’elle tentait d’obtenir des informations sur ce qu’il s’était passé ce jour-là.

— Mais qui vous a dit que quelqu’un était entré dans le Palais ? Je n’ai rien dit de tel. laissa-t-il échapper en remontant le long de ses flancs.

Quant à savoir qui oserait s’attaquer à lui, sans doute une bonne majorité des personnes de cet empire. Heureusement pour lui, la grande majorité demeurait docilement et volontairement servile au pouvoir. Et il veillait. Cela n’empêchait pas quelques originaux de s’y risquer.

— Vous trouverez plus de volontaires pour m’assassiner que pour me sauver et vous le savez parfaitement.

Les faibles mouraient, les forts régnaient. C’était aussi simple que cela. Et tous ces bouseux mécontents n’avaient qu’à relever leurs manches et tenter de prendre sa place au lieu d’ouvrir leurs grandes gueules édentées.

Coldris posa son index à la naissance de ses reins et remonta lentement le long de sa colonne vertébrale.

— Je peux vous fournir un tas de raison. entama-t-il d’une voix suave

— Trahison. commença le ministre avant d’égrainer à chaque nouvelle vertèbre :


— Vengeance.

— Jalousie.

— Amour.

— Héritage.

— Intérêt politique.

— Ambition.


Et il aurait pu agrémenter chacune de ces raisons d’un exemple personnel sans grande difficulté. Son doigt venait d’atteindre ses dernières cervicales lorsqu’il conclut comme un couperet :

— Encombrement.

Main à hauteur de sa nuque, elle glissa le long de son épaule, la laissant méditer ses paroles d’un œil vif.




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Message par Invité Ven 11 Juin - 0:33

Quand celui-ci empoigna ses hanches, elle en frémit et ferma les yeux en se mordillant un coin de ses lèvres. La réponse de celui-ci à sa première question était, typiquement masculine. Du coup pour faire bonne mesure, elle en gloussa : monsieur le vicomte, bien qu'il était très fort dans son domaine, se croyait parfaitement invulnérable... Peut-être même immortelle, qui sait avec les hommes.

Toujours est-il qu'elle avait bien réussi à flattait son égo, surdimensionné. Toutefois, il ne lâcha pas le morceau : sa faute, elle le reconnaissait, trop pressé, elle y était aller trop vite. Pour le coup, il pose alors cette question "Mais qui vous a dit que quelqu’un était entré dans le Palais ? Je n’ai rien dit de tel." alors qu'il continuait à jouer avec son corps. Qu'il s'amuse autant qu'il veuille, du moment qu'il lui en dise plus, taquine sourire au lèvre :

- Oh Coldris, vous me faites de la peine. Vous vous jouez de moi, vous jouez sur les mots.

N'avait-il pas dit, textuellement "un assassin puisse se terrer dans l’enceinte du palais" évidement, pour le reste il avait tous ramener à lui, au niveau de assassinat. Il pouvait bien répondre à côté, le seule fait qu'il le réponse était une forme de réponse en soit "Je sais, mais je ne dirai rien, à moins que tu ne m'y oblige". Son index remontant son, juste à l'endroit de sa colonne vertébrale... Monsieur aimait jouer avec le feu, tous comme elle. Cependant, certains qu'il égrenait trouvait écho en elle, ne faisant que raviver la flamme du désir, tous comme celui de : sa vengeance ardente, sa jalousie du bonheur des autres, son amour perdu, son lourd héritage, la politique l'ayant conduite à là ou elle en était, son ambition dévorante...

Encombrement ? Voilà qui avait le mérite d'être original - plus ou moins. Toujours tout contre celui-ci, sans le regarder, elle poursuit :

- Je vous l'ai dis, je ne suis qu'une faible femme, qui ne peut se vanter - elle sourit - que d’encombrer le lit de son excellence. Je ne suis rien de plus, qu'un amusement, et cela à toujours été le cas. Les hommes, se plaisent à se jouer de moi, alors... J'essaie de prendre du plaisir, à les satisfaire. C'est du moins, tous ce que je sais, ce que l'on m'a appris... Comment, une esclave, même affranchi, pourrait-elle se jouer de gens tel que vous.

La jeune se redresse, à califourchon sur le vicomte, penchant légèrement la tête sur le côté, regard brûlant, embrasé, souligné d'un sourire charmeur, elle hausse un sourcil :

- Je pourrai, tout aussi bien être, parmi cette longue liste. J'ai d'ailleurs, un petit faible pour la trahison, la vengeance et l'amour, et peut-être un peu l'ambition. Et si, j'essayai.

Fit-elle se rallongeant sur celui-ci, de plus en plus enivrante, ses yeux planter dans ceux du vicomte, caressant le visage de celui-ci :

- Et si, je vous assassinez ? Je ne serai, peut-être plus vu aussi faible - son visage se rapproche de celui-ci de Coldris - Coldris De Fromart, vaincu, par une femme. A moins que, ce ne soit déjà le cas. - Se rapproche encore, des lèvres de  celui-ci - j'en serai jalouse. Voyons voir, si je peux mieux faire, que ceux qui m'ont précédé...

Dit-elle, en remettant le couvert, avec encore plus d'ardeur que la première fois...

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Message par Coldris de Fromart Ven 11 Juin - 12:05




Il fallait admettre que Coldris s’amusait comme un fou ce matin. Une journée qui s’annonçait pleine de divertissements d’une aurore à l’autre. Il fallait certes donner un peu de sa personne, mais ainsi le jeu n’en était que meilleur. Et puis il fallait faire durer le plaisir n’est-ce pas ?

— Vous faire de la peine ? Par tous les diables vous m’attristez ! Je ne me le permettrais pas.

Lui ? Jouer sur les mots ? Enfin… quelle pensée grotesque. S’imaginait-elle réellement qu’il était devenu ministre car il récitait l’Enéide à la perfection ? En voilà une drôle d’idée lorsque l’on parlait de politique. Ce n’était rien de plus qu’une énorme partie d’échecs où elle n’était à la fois qu’une pièce et qu’une adversaire. C’était aussi simple que cela. Et toute personne le connaissant un tant soit peu aurait confirmé son attrait irrésistible pour le jeu (et surtout la victoire) autant que pour les belles femmes.

En attendant, il s’affairait à attiser sa flamme aussi bien de son index caressant que de ses mots savamment distillés. Au fond, le tout était de savoir où se trouvait réellement le jeu et il notait à chaque nouvelle parole l’effet qu’elle produisait sur sa personne. Quant à savoir comment elle pourrait se jouer de lui, il était suffisamment précautionneux pour avoir une foule de suggestions en tête dont il se garda bien de l’alimenter. Elle se redressa et se cambra, sourire charmeur alors qu’elle lui soumettait quelques suggestions plus intéressantes les unes que les autres. Ses mains dessinèrent le pourtour de ses courbes lorsqu’il déclara avec malice.

—Laissez-moi deviner… Vous voulez trahir votre roi pour venger votre sœur par amour fraternel. C’est cela ?

Mais visiblement, elle avait déjà d’autres projets comme celui d’émettre la possibilité de l’assassiner. Il plongea son regard de glace dans le sien. Au moindre geste de travers, il attraperait sa dague pour la transpercer. Qu’elle ne s’y trompe pas. Il n’avait aucune confiance en elle et s’en méfiait comme de la peste et du typhus réunis. Il aurait pu hurler à Valmar de l’arrêter sur le champ pour avoir proféré de telles paroles à son encontre. Au lieu de cela, une fois de plus n’étant pas coutume, il voulait remporter la partie. C’était son jeu. Lui qui menait la danse et personne d’autre. Il se retourna d’un coup et la bascula sur le dos saisissant sa gorge fermement dans sa poigne.

— Vous êtes bien trop faible et vous n’êtes pas cette femme, ne vous faites pas d’illusion. siffla-t-il

Il n’y avait qu’une seule femme qui avait le pouvoir de le mettre à terre si l’envie lui prenait. Celle qui détenait son cœur. Toutes les autres ne le blesseraient jamais, car il n’aurait aucun scrupule à le faire par anticipation. Il était d’ailleurs hors de question de remettre le couvert à son initiative. On ne maitrisait pas Coldris de Fromart. Il la fixa un instant encore avant de la relâcher.

Coldris de Fromart
Coldris de Fromart
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Message par Invité Ven 11 Juin - 19:57

"Vous faire de la peine ? Par tous les diables vous m’attristez ! Je ne me le permettrais pas" mais oui, bien sûr, elle y croyait tout à fait. Évidemment, il donnait réellement l'impression de croire, qu'elle était une femme faible, dans tous les sens du terme... Il voulait jouer avec elle, soit. Elle aussi adorait jouer.

Monsieur le vicomte, semblait s'amuser à l'attiser le qui animait la rouquine "Laissez-moi deviner… Vous voulez trahir votre roi pour venger votre sœur par amour fraternel. C’est cela ?" comme c'était mignon, une frappe au cœur - Qui ne fit que rajouter plus de bois au brasier... - oui, ce serait mentir, de dire que cela ne l'avait pas titiller, mais ce serait - une fois de plus... - la sous estimé, que de croire qu'elle ne savait pas qu'il finirait par la perçait à jour. Elle au moins, lui reconnaissait son intelligence, sa malice, sa fourberie... Ce qui ne semblait pas réciproque.

D'ailleurs, alors qu'elle entreprit d'être plus entreprenante, cela devint plus violent - Miaou Fsss... Oui, c'était une tentative d’onomatopée de feulement... - "Vous êtes bien trop faible et vous n’êtes pas cette femme, ne vous faites pas d’illusion" elle en sourit, toujours aussi taquine, avait-elle toucher un point sensible ?

- C'est tout ? Vous croyez vous en sortir, en ne faisant que me paraphraser, et en m'intimidant de la sorte ? Voyez-vous à quel point, mon visage exprime de l'effroi ?

Elle coinça alors le vicomte entre ses cuisses, et le rapprocha d'elle avec ses jambes, en les croisant derrière son dos ! Elle se redresse aussitôt sur ses mains, positionner en arrière, et continue à le regarder droit dans les yeux, sourcils arquer, sourire narquois :

- Aurai-je - elle lui mordille la lèvre inférieur, en la tirant vers elle - toucher - Elle effleure ses lèvres - une corde - De nouveau effleurement - sensible ?

Finalement, gardant "son prisonnier" fermement entre ses griffes, elle se rallonge en le gardant à l’œil, mains derrière la tête, en poursuivant :

- Je vous rassure, les illusions j'ai passer l'âge, et forte heureusement, je ne suis pas cette femme. Sinon, cela aurait voulu dire, me retrouver à sa place, et ça ne me dit que trop rien. Car comme vous le savez, j'ai déjà eût lot de douleur, en tant qu'épouse. Car pour osez la comparaison, c'est que ce n'est en aucun une femme comme les autres, juste - Elle sourit de nouveau, satisfaite - celle qui mit le cœur, du puissant Coldris, à genoux. Ainsi que le fut, le puissant Samsom. Mais ça, vous ne l'avouerait jamais, parce que... - Elle ne sourit plus - vous n'êtes qu'un homme ordinaire de plus - Puis de nouveau taquine - à moins que ce ne soit juste pour gagner du temps, pour vous reposez un peu plus longtemps - Un grand sourire se dessine sur son visage, alors qu'elle "libère son prisonnier" de son étreinte - ça vous fait quel âge d'ailleurs ?

Là oui, il pourrait le dire s'il le souhaitait "Elle a l'audace de s'aventurer dans mon lit, et elle me dit ça en plus ? Quel impudence, quel effronterie, quel toupet culotté !" Elle avait sûrement déclencher le tonnerre, mais... Elle se tenait prête pour le potentiel "Boom !"  Car que risquait-elle ? Qu'il appel ce qui semblait-être son fidèle gorille à la rescousse ? Ou peut-être mourrait-elle des mains de celui-ci, pour être aller trop loin... Il lui rendrait tellement service...

C'était ça, quand on était né sans rien, et que l'on avait perdu le peu qu'on avait. Qu'on avait déjà perdu, ce que l'on avait eût de plus précieux, ce qui avait peut-être était le cas de Coldris, mais... Plus maintenant. La grande différence entre elle et lui ? Il avait de quoi perdre, à un moment ou un autre, comme n'importe quel être humain sur cet terre, elle... Elle savait partir sûrement vers sa fin, mais elle ne partirait pas seule, et c'était son seul objectif à long terme ! Toujours aussi aguicheuse et insolente, elle ouvre ses bras les étendant sur le lit, en le défiant de son regard d'argent, elle lui dit suavement, un sourcils toujours arquer :

- J'attends...

Elle attends, mais quoi finalement ? Qu'il la jette comme une malpropre, même si elle partirait avec la satisfaction de l'avoir piquer au vif - Petite victoire personnelle orgueilleuse personnel ? - ? Qu'il l'étrangle... Qu'il la tue, qu'il abrège enfin ses souffrances... Ainsi, il pourrait se vanter d'avoir accompli un "acte héroïque" pour son Roi de pacotille ! - On se satisfait de ce qu'on peu.

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Message par Coldris de Fromart Ven 11 Juin - 22:56




Despina ne répondit pas d’un mot à sa déclaration pleine de provocation. Or, qui ne disait mot consent ? Était-ce bien de cela dont il s’agissait ? Oh ce n’était pas des aveux à proprement parler, mais cela suffisait amplement à faire tourner la roue de son moulin. Était-elle suicidaire pour se jeter ainsi dans la gueule du loup ou s’imaginait-elle lui apprendre à mieux dévorer ses agneaux ?

Quant à s’amuser avec lui, il n’était pas sa petite pute et le jeu était terminé. D’autant plus lorsque l’on s’amusait à le menacer directement. Elle pouvait déjà s’estimer heureuse de ne pas finir en joue de son poignard. Alors mieux valait qu’elle ravale tant son sourire que ses paroles avant que l’idée de le lui agrandir ne se fraye définitivement un chemin dans son esprit.

C'est tout ? Vous croyez vous en sortir, en ne faisant que me paraphraser, et en m'intimidant de la sorte ? Voyez-vous à quel point, mon visage exprime de l'effroi ?

Suicidaire. Elle était suicidaire.

Trop tard. Lorsqu’elle s’amusa à le retenir entre ses cuisses il glissa la main gauche sous l’un des oreillers et en sortit la lame qu’il appliqua instantanément dans son cou. Alors qu’elle effleurait ses lèvres, il lui asséna un violent coup de pommeau.

— Fermez-la et lâchez moi. aboya-t-il

Mais non, il fallait qu’elle continue encore et encore à siffler de sa langue de vipère. Il jaugea de ses yeux de polaire l’ancienne catin qui se prenait pour une noble. Elle pouvait le menacer, lui. Elle pouvait la menacer, elle. Cela n’avait aucune importance. Elle ne ressortirait jamais d’ici libre.

— Quel dommage que je ne prenne pas d’épouse vous en conviendrez. Surtout quand elles finissent si mal, n’est-ce pas ?

Et pour le reste il ne répondit rien. Et n’en laissa rien paraitre si ce n’est la glace qui se répandait dans tout l’atmosphère. Une fois libre, il se redressa, soupesant son poignard. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait de l’utiliser, mais c’eut été trop bête de gâcher des draps de soie d’orient, pour… ça.

— J'attends...

Oh elle attendait vraiment? Parce qu’elle lui donnait des ordres en plus ? Il se retourna lentement dans sa direction un sourire qui n’avait de sourire que le nom de cette grimace carnassière. Il l’attrapa par les cheveux et la jeta hors du lit.  Il se releva de toute sa grandeur et énonça froidement :

— Donna Despina. Au nom du Roi et de la justice de l'Empire, vous êtes en état d'arrestation pour menace de mort à l’encontre d’un membre du gouvernement et trahison envers la couronne.

Entendant ces paroles, Valmar poussa la porte. Il savait pertinemment que cela n’était qu’une question de temps avant qu’il ne soit appelé. Il releva la femme d’une main ferme et lui jeta ses vêtements pour qu’elle puisse s’habiller.

— Que diriez-vous de passer un peu de temps en ma compagnie en attendant votre escorte vers la Prévôté ? il prit sa main et observa ses ongles. Ravissant ! J’espère que vous n’y tenez pas trop ? Les bourreaux commencent généralement par là. Mais peut-être que si vous leur demandez gentiment ils commenceront simplement par vous arracher quelques dents. La langue en dernier. Il faut que vous puissiez parler. Les marques dans votre dos vous sembleront la plus douce des caresses en comparaison. Aussi je vous suggère d’avouer sans tarder et de leur épargner un surplus de travail.

Il ne lui restait plus qu'à mettre la main sur ses papiers d'affranchissement. La cerise sur le gâteau comme qui dirait.

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Message par Invité Mar 15 Juin - 0:12

"Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ?" Luc 12 v20. Bryant, son père adoptif, lui avait souvent citer cette parole des évangiles, tout autant que ce verset, quand il s’aperçut lentement des penchants de sa fille "Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui" Genèse 4 v7. Un autre lui aura dit "Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions" 1 Timothée 6 v17.


Ce n'était pas la nuit, mais à présent, c'était comme. Prisonnière, elle était prisonnière. Quel différence ? Elle l'avait toujours était, intérieurement. Esclave, elle n'a jamais cesser de l'être, sauf sur papier - heureusement détenu en double, par Sir ARRIUS et Winston - intelligente, maline... Plus maline qu'elle. Elle pouvait à présent comprendre, pourquoi l'on a appelait aussi le Diable, le malin, le rusé. Il l'avait eût, elle s'était faite avoir, elle s'était laisser avoir, elle avait jouer, elle avait perdu... Pour toujours semblait-il.



Injustice il y a 20 ans, elle serait condamner pour une chose qu'elle n'aurait jamais commise, et pour une autre qu'elle aurait voulu commettre, mais n'en aurait jamais plus l'occasion : qui vengerai Merine ? Qui vengerai sa famille ? "Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur." Romain 12 v19. Tous ces mots, elle les connaissait, elle les avait écouter, entendu, et qu'en avait-elle fait ? Le péché avait frapper à sa porte, chaque jour un peu plus, elle pensait tellement mourir d'une dague dans le dos, dans le cœur, au coin d'une ruelle sombre, ou en se battant avec sa rapière ou sa dague et... Voilà que c'est une partie de jambe en l'air, qui a raison d'elle. "Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur." Romains 6 v23. Par décapitation, ou par emmurement...


Qu'avait-elle fait, de toutes ces paroles écouter, mais non entendu. Par terre, nu comme Eve, après avoir manger le fruit défendu, avant que son excellence ne lui jette ses vêtements au visage. Elle avait eût l'habitude, d'être traité comme une traînée, de se comporté comme une traînée... Elle s'était dit, plus jamais ça ! "Comme un chien qui retourne à ce qu'il a vomi, Ainsi est un insensé qui revient à sa folie." Proverbes 26 v11. Insensée, elle avait été insensée... Elle avait été condamné.

"Que diriez-vous de passer un peu de temps en ma compagnie en attendant votre escorte vers la Prévôté ?" avait-il dit :

- C'est si gentiment proposé - avait-elle répondu, en soutenant le regard de celui-ci.

Insensé, effronté, insolente, jusqu'au bout. Quand à "avouer", si c'était dire la vérité, même si - et surtout - c'était la dernière chose qu'elle devait faire, elle le ferait ! Elle le ferait, mais avec quel répercussion ? C'était la parole de l'homme le plus fourbes du pays, contre la sienne, qui n'hésiterait sans doute pas à user de faux témoins contre elle, pour l'enfoncer... Finalement, lui-même l'aurait-eût, sa petite vengeance pour cette maudite place au procès, du pseudo sorcier. Au moins cette fois, aurait-elle droit à un procès, même s'il serait jouer d'avance.

Et même, dans cette situation extrême, au porte de la mort, une larme perla sur joue malgré-elle : Qui vengerai Merine ? Qui vengerai sa famille ? Elle qui croyait n'avoir rien à perdre, ou avoir tout perdu... Avait même perdu cela. Elle ne répondit mot... C'était la fin, au moins, tenterait-elle de mourir avec dignité, si cela lui été accordé... Esclave, elle n'a jamais cesser de l'être, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même, se forçant à ne pas s'effondrait devant... Cet individus, qui peut-être : ...Peut-être n'était pas étranger, à la mort de Merine ? Ou comment éliminer la dernière pièce du puzzle qui aurait pu le faire basculer, et s'était elle-même servie, sur un plateau d'argent ?...

En toute circonstance, elle avait failli, elle avait failli...

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